J’ai toujours eu envie de partir visiter le Japon. Quand j’ai entendu parler du visa travail-vacance (site de l’ambassade Japon), je me suis tout de suite dit que ça serait une bonne occasion pour moi d’y aller. Aujourd’hui je suis actuellement au Japon, à Tokyo et armée de ce visa ! J’ai décidé de profiter de mon voyage et vous le raconter à travers ce blog. Mais commençons par le commencement : avant de partir, il m’a fallut préparer mon voyage. Et c’est ce que je vais vous raconter dans cet article !
Mais, pourquoi partir ?
Comme beaucoup de gens de mon âge, j’ai grandi avec les anime, jeux vidéos et mangas. À travers ces médias, j’ai découvert le Japon et j’ai cherché à en savoir plus sur ce pays. Je me suis intéressé aux groupes japonais et certains chanteurs (An cafe, Maximum The Hormone, Wagakki band 和楽器バンド(wagakki bando), Kamijo, Matenrou Opera etc…). C’est en écoutant leurs chansons que j’ai découvert que le japonais est une très belle langue. C’est pour ça que j’ai voulu l’apprendre, pour comprendre les paroles et avoir accès plus facilement à certaines choses sans soucis (mythes, anime sans sous-titres, films/séries japonaises et certains jeux non traduits).
J’ai eu deux ans de japonais à l’université, mes professeurs étaient japonais, c’était vraiment cool. Maintenant j’apprends par moi-même avec des manuels qu’on m’a conseillé ou que j’ai gardé de la fac,mais aussi des applications :
- Application Hello Talk (réseau social linguistique pour apprendre des langues).
- Application Todai Easy japanese, lire le journal en japonais, s’entraîner aux JLPT, apprendre des mots, traduire etc… Une application très utile !
- Kanji Burger, pour réviser/apprendre les kanjis et hiraganas/katakanas.
- Google lens quand je ne sais pas lire et/ou pour traduire un texte ou message.
Mais j’ai aussi un correspondant japonais rencontré grâce à Hello Talk. C’est vraiment enrichissant de parler avec lui, je peux pratiquer mon japonais, lui parler de mon pays et lui du sien. Comme il cherche de son côté à apprendre le français, il y a un échange mutuel et c’est vraiment cool. Ça fait quelques années que nous échangeons ainsi, je ne sais pas si en apprenant toute seule j’aurais été aussi motivée.
Mon envie de voyager et venue progressivement. C’était une chose que je voulais absolument faire afin de ne pas le regretter plus tard. Le Visa vacances-travail ne peut s’obtenir que jusqu’à ses 30 ans révolus. J’avais 25-26 ans à cette époque, je me disais que c’était mes dernières chances !
Puis le covid est arrivé ^^’…
Au final j’ai fais mes démarches à 28-29 ans ! On est encore dans les temps.
La paperasse – 1er partie :
Fort heureusement pour moi, quand ma carte d’identité était passée de date, j’ai eu la présence d’esprit de la refaire. Il ne me restait donc plus qu’à avoir mon passeport. J’ai attendu la fin du confinement pour le faire et c’était déjà pas gagné. Il fallait attendre plusieurs mois pour un rendez-vous, mais j’ai réussi à l’avoir. Ensuite j’ai commencé à travailler sur ma demande de visa (le Japon n’avait pas encore ouvert ses frontières, alors je ne me focalisais que sur les lieux que je souhaitais visiter, ma lettre de motivation et la traduction de mon CV.).
Je travaillais encore à ce moment là aussi, ça a aidé à passer le temps :). Quand les frontières ont ouvertes et quand la campagne de « visite guidée »/restrictions de voyage du Japon ont pris fin, les touristes étaient enfin autorisés à revenir dans le pays… Et par conséquent les demandes visa de travail-vacances ont rouvert. Elles n’étaient pas vraiment clauses mais disons que pour venir au Japon il fallait d’abord trouver un travail et se faire sponsorisé par l’entreprise. Sachant qu’avec un PVT on ne peut avoir au mieux qu’un baito, c’était rare de trouver une entreprise qui voulait bien s’embêter avec ça. Donc j’ai préféré attendre que ça évolue avant de tenter ma chance.
La paperasse – 2e partie :
Pour avoir le visa, tout est expliqué sur le site de l’ambassade. Il faut au préalable préparer les documents. Comptez une bonne semaine en s’y mettant à fond. Voici ce que l’on vous demandera :
- Un planning détaillé sur ce qu’on va faire au Japon *. (il faut remplir la fiche fourni par l’ambassade).
- Un CV *. (Personnalisé ou remplir la fiche fourni par l’ambassade).
- Une lettre de motivation pour le visa *.
- Un passeport + photocopie.
Une photo d’identité (de moins de 6 mois la photo). Il faudra la COLLER sur le formulaire. - Un certificat attestant de votre bonne santé de la part de votre médecin.
- Un relevé de compte prouvant que vous avez au minimum 4500€ sur votre compte OU si vous avez acheté votre billet : relevé de compte avec au minimum 3100€ + photocopie des billets émis + preuve du débit des billets.
* (En anglais de préférence, mais le français est accepté).
→ Ce qui m’a pris le plus de temps : le rendez-vous médical pour obtenir mon certificat attestant de ma bonne santé. Mon médecin a toujours des délai incroyable pour prendre rendez-vous. Néanmoins j’ai pu peaufiner mon planning de voyage et ma lettre de motivation.
« Ce qui m’a pris le plus de temps : le rendez-vous médical pour obtenir mon certificat attestant de ma bonne santé. Mon médecin a toujours des délai incroyable pour prendre rendez-vous. Néanmoins j’ai pu peaufiner mon planning de voyage et ma lettre de motivation. »
« Je me suis embêté à tout faire en anglais : la lettre, le planning et j’ai vraiment détaillé du mieux possible mes dépenses et sorties tout en restant « réaliste ». L’idée n’était pas de partir pour gaspiller tout mon argent. Le planning peut paraître ennuyeux à faire, mais en vrai j’ai trouvé ça très intéressant car ça permets de se projeter et prévoir des plans B, au cas où. On ne peut pas tout prévoir, mais ça nous fait une idée. »
Il y a beaucoup de personnes qui partagent leurs retours sur leurs démarches et comment ça s’est passé pour elles. Lire leurs expériences m’a beaucoup aidé pour préparer mon dossier. J’ai pu éviter de tomber dans des pièges qui se seraient retournés contre moi pour le visa. Merci à eux, j’espère pouvoir rendre un peu la pareille et aider à mon tour via ces articles.
Le dossier fini, les pièces à apporter en ma possession : rendez-vous avec l’ambassade pour déposer le dossier ! Comme je n’habite pas dans la juridiction de Paris, je suis allée à celle de Lyon. Dans mon cas j’ai eu la réponse le jour même de ma déposition, je ne sais pas si c’est pareil partout. Il fallait néanmoins que je revienne à partir de la semaine d’après pour récupérer mon passeport avec le visa (ils le gardent pendant toute la durée de l’opération).
J’y suis allé en voiture car c’était pendant l’énorme grève SNCF (celle qu’à duré 1000 ans là). C’était long, je n’ai pas l’habitude de conduire autant, mais c’était pour la bonne cause !
La paperasse – 3e partie (et dernière!) :
Une fois que j’ai récupéré mon visa, vous pensez que j’en avais terminé et que je pouvais partir ? Et bien non ! J’étais encore en CDI : Je devais informer mon patron que je quittais l’entreprise. Faire mon préavis, penser à annuler mes abonnements, mon assurance, avertir la banque etc… Dire à la caf, les impôts et compagnie que je ne serais plus en France. Ça m’a fais relire tous mes contrats pour éviter de mauvaises surprises de préavis.
En même temps, il fallait aussi que je prépare mon arrivée au Japon : logement, comment m’y rendre etc. Et j’ai également regardé ce que je devrais faire comme démarche une fois là bas. L’immigration m’a également fourni un QR code qui me permets d’aller sur une page où tout est expliqué.
Je n’aime pas partir non préparée, j’ai aussi trouvé du temps pour réviser mon japonais (niveau basique) afin de pouvoir me débrouiller et aussi communiquer avec les gens ! Quand tout était prêt, je me suis focalisé sur cela.
Conclusion :
J’ai essayé de résumé cela en un texte qui reste digeste à lire. Si le contenu vous paraît simple et qu’il manque des éléments ou précisions, hésitez pas à me dire ! Je peux aussi essayer de répondre à vos questions. Je me suis surtout étalée sur les démarches administratives aujourd’hui. Dans l’article suivant je parlerais des étapes de mon voyage.
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