
J’ai toujours vécu en France depuis ma naissance. Occasionnellement, j’ai pu partir dans des pays étrangers (Union Européenne), mais ce n’était que pour de cours séjours. Quelques années avant le covid, je me suis rendu compte que j’avais vraiment envie de tenter l’aventure. Partir seule en voyage… Et j’ai choisi le Japon comme première destination !
Cela fait maintenant un peu plus d’un mois que j’y suis, donc j’ai encore beaucoup de choses à voir et découvrir. Cependant je me dis que faire une série d’articles « bilan » pourrait être cool. Je pense rester sur ce type d’article à l’avenir. Je voudrais me tenir à un gros article par mois histoire de garder du temps pour le côté créatif et mon voyage au Japon.
Du coup cet article sera là pour expliquer mon intérêt pour le Japon, ce que j’en pense actuellement et comment je m’adapte. Comme c’est le premier mois, y a beaucoup de choses à dire, je ne sais pas s’ils seront tous ainsi… Néanmoins je ferais des sommaires pour que vous puissiez lire et voir uniquement les parties qui vous intéressent !
Pourquoi le Japon :
Avant toute chose, je pense qu’il est bon que je vous explique pourquoi j’ai choisi ce pays et pas un autre. Comme beaucoup de personnes de mon âge, j’ai grandi avec l’émission de Dorothée, les anime et les mangas. Ils ont eu une place importante dans ma vie (surtout les shonens au début). Voir ces personnages avec leurs quêtes, les voir échouer et se relever pour accomplir ce qu’ils ont toujours voulu.. Ça m’a toujours motivée à en faire de même, mais je n’en avais pas toujours la force.
En grandissant, j’ai commencé à m’intéresser à d’autres facettes de la culture japonaise. C’est au collège que j’ai commencé à découvrir des chanteurs japonais. Plus tard, au lycée, j’avais une petite liste de groupes japonais que j’aimais écouter. Ce n’était pas que des groupes qui faisaient des openings d’anime, même si j’en ai découvert la plupart par ce biais.
À l’université, j’ai commencé à lire un magazine sur la culture japonaise dans son ensemble. Il y avait des articles sur la vie de tous les jours (cuisine, santé, politique/environnement etc…), mais aussi des articles sur la mode, la beauté au japon et des tours d’horizons sur des lieux touristiques (ou non). Je me suis rendu compte, que le japon, en dehors des mangas et de la musique, était tout aussi intéressant.
Bien que je ne suis pas à 100% d’accord avec la culture japonaise, il y a beaucoup de points que j’appréciais énormément. Le premier c’est « le respect de l’autre ». En France et dans d’autres pays, on vit d’abord pour soi : on se cherche et on essaie d’être heureux avant de penser aux autres. Au Japon, on essaie de penser aux autres et on se fait tout petit. Par exemple :
- Quand ils mangent au restaurant, les japonais remettent le siège bien sous la table après avoir mangé. Pour ne pas gêner le passage mais aussi pour les autres qui viendront après.
- Quand quelqu’un fait tomber quelque chose on l’aide à ramasser.
- On évite de quitter le travail trop tôt ou de prendre des vacances trop souvent par soutien pour ses collègues, on se risque à faire des heures supp’… (je ne dis pas que c’est une bonne chose)
- Etc…
Je sais que dans d’autres pays aussi on peut retrouver ça, ça fait partie du bon sens. Mais dans les autres pays, il y a combien de personnes qui le ferait vraiment ?
Cela fait partie de la culture japonaise de respecter les autres et vivre en communauté. Ça a des hauts et des bas. Ça va même parfois très loin.
La France / Le Japon :
Prenons l’exemple des poubelles au Japon. Ça ressemble un peu à la France, mais pas tout à fait.
En France on peut aller jeter nos poubelles aux bennes quand on veut et les éboueurs passent quand ils passent. Après pour certaines régions, c’est peut-être différent, mais en Rhônes Alpes, on a un emplacement pour le tri et les poubelles ménagères.
Au Japon, on trie également nos déchets, mais on va sortir les poubelles uniquement le jour où les éboueurs passent. Le youtuber Louis-San a fait une vidéo à ce sujet, si ça peut vous intéresser :
Tout ça, afin d’éviter de laisser des sacs poubelles dehors dans les rues et que ça pue et ne fasse pas beau. On peut les mettre dans une benne dehors et elles seront récoltées quand il faut, mais si on veut les laisser dans les filets il faut attendre le jour de collecte.

C’est différent pour chaque municipalité, que ce soit au niveau du tri ou des jours de collectes. Mais dans tous les cas, on est invité à nettoyer nos déchets avant de les jeter et respecter les jours de collecte.
- Pour les bouteilles en verre et les canettes : il y a des bacs spéciaux qui sont placés la veille du jour de collecte aux alentours de 17-18 heures (je crois) et jusqu’à 9h le matin du jour de la collecte. Il faut poser ses canettes/bouteilles sans faire de bruit et dans le bon bac.
- Pour les papiers/livres : il faut en faire une pile et l’enrouler avec une corde et la placer dehors dans la zone de collecte. Tous les plastiques sont à mettre dans un sac ensemble.
- Il faut séparer les déchets « à brûler 燃えるゴミ» (déchets de cuisines, mouchoirs etc…) de ceux qu’on « ne brûle pas 燃えらないゴミ».
- Les bouteilles en plastiques sont à jeter à part des plastiques : On retire l’emballage papier de la bouteille et son bouchon et on la rince avant d’aller la jeter.
Si je parle de tout ça, c’est parce qu’au début je n’avais pas conscience de l’importance de suivre scrupuleusement les règles pour jeter ses déchets. J’ai fait comme en France, sauf que, j’ai découvert que j’étais « surveillée » par mes voisins :
Une dame est sortie de chez elle et m’a réprimandé car je n’avais pas respecté le jour de collecte. Je me suis excusée. Bien qu’elle avait l’air contrariée par ce que j’avais fait, elle m’a quand même expliqué ce que je devais faire dans ce cas-là. La fois d’après, j’ai fais plus attention. Il y avait une autre dame qui sortait aussi ses poubelles avant moi, elle est restée pour me regarder vider mes poubelles (elle fixait mes moindres faits et gestes !). Quand j’ai eu fini, elle est partie sans rien dire et c’est là que j’ai compris que j’avais bien fait comme il faut.
Cela peut paraître excessif comme comportement, mais comme je le disais plus tôt. « Le respect de l’autre » est très important dans la culture japonaise. Tout le monde veut vivre dans un quartier propre et qui ne sent pas mauvais. On essaie de faciliter le travail des éboueurs en lavant les déchets (pour éviter les mauvaises odeurs et qu’ils n’aient pas trop à mettre leurs mains dans les « cacas » des autres). Mais pour que cela se passe bien, tout le monde doit y mettre du sien.
À l’école, les japonais doivent souvent participer aux tâches ménagères : nettoyer la classe, désherber l’école, aider le professeur etc… . Et mine de rien ça influence beaucoup sur le développement de la personne.
→ On oublie l’individu pour penser à la communauté.
En France on a pas vraiment ça à l’école. À la maison : c’était ma mère qui faisait le ménage, courses et s’occupait de nous nourrir. Cependant, on avait des corvées à faire pour l’aider. Mon frère aidait beaucoup au jardin de mon père. Et moi j’étais beaucoup à aider ma mère… Et souvent j’étais la seule à le faire régulièrement (par rapport à ma sœur). Tout ça pour dire que parce qu’on n’est pas habitué dès le plus jeune âge à faire des choses, en grandissant on a un peu l’impression que c’est futile et on le fait pas vraiment. Après bien sûr, ça dépend des ménages et de l’éducation de l’enfant. Au Japon c’est quelque chose de normal, que tout le monde doit faire.
En plus des tâches ménagères à l’école, il y a aussi des clubs tenus par les élèves. Ils ont des places très importantes par rapport à la France. Il y a beaucoup de mangas et dramas où on peut voir des écoliers s’investir à fond dans quelque chose. Que ce soit de la calligraphie, dessiner, faire du sport. Ça pousse les élèves à avoir des ambitions, à accomplir quelque chose et ça les aide à développer des qualités qui leur seront utiles dans la vie active. Choses que l’on ne met pas vraiment en valeur en France, je trouve.
Je ne dis pas que je préfère le Japon à la France. Après tout, je ne suis ici que depuis un mois, mais je pense que chaque pays gagnerait à apprendre de l’autre.
Mon arrivée au Japon :
Le 26 Juin, ça faisait, jour pour jour, un mois que je suis arrivée au Japon. Il s’est passé beaucoup de choses sur le point administratif. J’ai déjà raconté mes préparatifs et le voyage jusqu’au Japon dans un autre article, je ne vais donc pas m’attarder là dessus ici.
Administratif :
Pour ce qui est de la suite des opérations, il m’a fallu faire inscrire mon adresse sur ma carte de résident à la mairie de ma municipalité. Le personnel était très gentil et faisait tout son possible pour m’aider et ce bien qu’ils ne parlaient pas très bien (= pas du tout, en fait) anglais. Mes bases de japonais m’ont quand même aidé, j’ai essayé de parler la langue autant que possible pour ne pas trop les mettre dans l’embarras.
Suite à cela j’ai pu commencer les démarches pour la sécurité sociale japonaise, obtenir mon numéro de résident, commencer mes démarches pour avoir un numéro de téléphone et un compte en banque. Pour réussir à faire tout ça, j’ai fait moults recherches sur le net et j’ai également demandé conseil à mon ami japonais.
Téléphone
Pour le numéro de téléphone, j’ai gardé mon smartphone français. Il est désimlocké et supporte la 3G/4G japonaise. Je n’avais qu’à prendre un abonnement SIM avec un numéro de téléphone. Je suis passé chez Sakura Mobile, mais il existe d’autres solutions. Certains vous diront d’acheter un numéro skype et de l’utiliser pour vos appels/autres + le combiner à une carte SIM wi-fi (mais ça peut avoir ses limites). Vous pouvez aussi garder votre numéro Français, mais si vous voulez travailler ou ouvrir un compte en banque ça risque de poser problème.
Banque
Pour la banque, j’ai regardé sur internet toutes les propositions. Il y en avait qui parlaient de banque en ligne et juste en changeant la devise de sa carte le tour était joué. Je ne l’ai pas fait car j’ai trouvé l’information trop tard… Mais sinon il y a des banques japonaises qui acceptent les étrangers. Pour certaines, il faut avoir vécu au Japon au moins 6 mois… Autant dire que ça ne m’intéressait pas. Mais pour d’autres, il fallait simplement justifier de l’utilité du compte (loyer, travail…). Avoir un compte en banque est important pour travailler et recevoir son salaire. Comme je n’avais pas encore de travail, j’ai simplement dit que je voulais payer mon loyer avec et s’est passé. Je suis à la « Japan Post Bank ». Je n’ai qu’une carte de retrait et mon compte est basique, mais au moins je pourrais recevoir mes futurs éventuels salaires sans soucis.
Pour transférer mon argent sur mon compte japonais, j’utilise « Wise ». Les frais sont moins importants qu’avec une vraie banque, c’est sécurisé et rapide. Si ça peut vous intéresser, j’ai un lien de parrainage ici pour ouvrir un compte et obtenir des bonus. J’ai donc fait le test avec mon compte japonais, l’argent a bien été envoyé à la banque. Ensuite il fallait attendre que la banque le réceptionne et confirme le dépôt sur le compte (ça a pris 2 jours). J’ai reçu le mail de ma banque qui m’a confirmé que tout était ok.
En soit ouvrir un compte en banque n’était pas compliqué, enfin moins compliqué que ce que je pensais. À la Japan Post Bank, ça se faisait à la tablette et on pouvait mettre en anglais. La personne qui m’a pris en charge avait un traducteur si besoin (j’ai dit que je parlais un peu japonais). Ce qui est bien c’est qu’ils te demandent si t’es à l’aise en japonais et y a vraiment un effort pour t’aider au mieux. Par contre ça prend du temps donc, vaut mieux y consacrer une demi-journée.

Le mal du pays ?
Bien que le dépaysement lors de mon arrivée au pays m’a fait un bien fou, je ne vous cache pas que tout n’a pas été tout rose. J’ai choisi de partir seule (c’est un défi personnel, un désir égoïste pour prendre du temps pour moi et me recentrer sur ma vie). Tous mes amis, ma famille sont en France. À part mon ami japonais, ici je ne connais personne. Donc très vite j’ai ressenti un peu de solitude.
Je vis dans une sharehouse, je côtoie quelques personnes dedans mais on se salue plus que l’on ne se parle. Et la maison a été construite de façon à ce que chacun évolue dans un environnement calme et intimiste. On a cuisine, douche et WC à se partager, mais pour manger on mange dans sa chambre (il n’y a pas de salle commune). Donc on est souvent confronté à soi-même.
J’ai l’habitude de communiquer en ligne uniquement avec mes amis proches, mais avec mon précédent travail, j’ai aussi pris l’habitude d’échanger avec des collègues. Ça manquait un peu au début. J’ai réfléchi à comment je pourrais me faire des nouveaux amis/connaissances au Japon en plus des personnes qui vivent dans le même appartement que moi. Cependant, un élément important était à prendre en compte :
Le « tatemae » たてまえ (lit. « debout devant »). Pour expliquer ça, on va dire que les japonais ont deux postures. Une posture privée qu’ils vont prendre quand ils sont avec des amis, famille, à la maison… Et une posture dite public c’est la posture devant les autres : au travail, avec un inconnu, dehors… Ce qui fait qu’on ne connaît pas vraiment un(e) japonais(e) si on ne devient pas ami avec lui ou elle.
En plus de ça, les japonais évitent de parler avec des personnes extérieures à leur cercle d’amis/connaissances. Ils pensent qu’ils vont déranger les inconnus et par conséquent, préférer adopter un comportement qui peut paraître « froid » avec les autres. Cela ne veut pas dire qu’ils sont froids de base, mais on pourrait le penser si on est juste de passage au Japon.
Du coup comment rencontrer des personnes si celles-ci évitent de parler aux inconnus ? En vrai, on peut lancer des conversations dans l’ascenseur ou avec des gens dans la rue. Par exemple, l’autre jour j’ai parlé un peu avec une membre d’un groupe d’idol qui cherchait à vendre des places pour un de leur concert (un petit groupe hein). J’ai aussi parlé avec des vendeuses de vêtements qui aimaient bien un accessoire que je portais… Y a quand même du dialogue, quoi. Mais c’est ponctuel.
Ce dont j’avais besoin, comme pour la France, c’était de rejoindre une association ou un club et participer aux activités afin de rencontrer des gens. Pour le coup je me suis servie de l’application de ma sharehouse (Oakhouse) et j’ai trouvé mon bonheur ! On peut trouver des clubs, mais aussi des groupes pour faire des activités/sorties. Pour l’instant je n’ai fait que les sorties anglais-japonais ou « working holiday party » car mon niveau de japonais est pas extra.. Je ne me sentais pas de sortir juste avec des japonisants de peur de me retrouver bloqué par la langue.
Et c’est grâce à ça que j’ai commencé à tisser des liens. Bien sûr je n’oublie pas mes amis et ma famille. J’essaie de tenir régulièrement tout le monde au jus… Je partage surtout des photos pour la plupart, mais pour les importantes, je prends le temps de les détailler un peu plus.
La barrière de la langue :
J’ai dit plus haut que j’ai un niveau basique en japonais. Techniquement je peux avoir des conversations simples avec les gens. Je peux aussi poser des questions et interagir pour : demander mon chemin, commander au restaurant, payer mes courses au magasin, parler de la pluie et du beau temps, de moi et décrire quelqu’un etc…
Cependant, même si j’essaie de pratiquer le japonais un peu chaque jour, avant de venir au Japon je le faisais surtout par écrit et je pratiquais l’oral en vidéo avec un ami. On ne le faisait pas très souvent à cause du décalage horaire et autres. Donc autant dire que je n’avais pas trop l’habitude de prononcer du japonais ou d’avoir une discussion orale.
Quand on écrit, on a le temps de réfléchir à ce que l’on dit avant d’envoyer sa réponse. On peut même chercher sur internet du vocabulaire etc… À l’oral ce n’est plus la même, ou alors le dialogue devient vite moins fluide. C’est compliqué quand tu parles et en même temps tu cherches tes mots. Tu n’as pas envie de faire perdre trop de temps à la personne et tu peux même te sentir gêné si tu prononces mal ou qu’on ne comprends pas ce que tu dis.
Le début était donc difficile. Mais justement, c’était le début et je m’y attendais un peu. J’ai essayé de me rattraper comme j’ai pu. Déjà j’ai essayé de rejoindre des sessions « d’échanges linguistiques » pour rencontrer du monde et m’entraîner aussi en japonais. Après j’essaie d’interagir avec les vendeurs, je dis « bonjour » « merci » etc… Un peu comme en France, même si au Japon en général, le client ne dit rien. Certaines phrases sortent plus facilement du coup comme je l’ai dit souvent.
Cependant ce n’était pas suffisant.
Les échanges linguistiques n’arrivent qu’une fois par mois, je pourrais essayer d’aller dans un bar spécialisé là dedans aussi, mais vu que je ne bois pas beaucoup ça m’embête un peu. J’ai mon ami japonais aussi, mais il a sa vie personnelle et son travail, on ne peut pas se voir autant qu’on veut pour discuter en français (il apprends la langue) et japonais.
C’est pourquoi j’ai eu l’idée de faire des vidéos en japonais. Pour entraîner ma prononciation et moins me sentir « mal à l’aise » quand je dois parler en japonais. Car, même si je comprends ce qu’on me dit, souvent l’anglais à tendance à sortir plus facilement que le japonais… Et ce n’est vraiment pas mon intention. Je suis venue au Japon pour m’améliorer en japonais et renforcer mes compétences linguistiques.
Donc voilà, j’essaie d’allier mon amour pour le dessin avec le japonais. Pour chaque vidéo j’essaie de dire quelque chose de différent, raconter une petite histoire qui me permet de pratiquer des éléments grammaticaux que j’ai appris. Il y a sûrement des erreurs, j’apprends, mais ça me permet de pratiquer la prononciation et j’éprouve moins de difficultés à essayer de parler en japonais. Surtout que quand je le fais vraiment, ça se passe bien et les gens m’encouragent toujours à continuer !
Le prix de la vie.
Bon maintenant je vais parler de si la vie au Japon est chère ou pas. Déjà je vis à Tokyo, donc ça vous donne une idée…
Logement :
Premièrement le logement, je suis en sharehouse. C’est une sorte de grosse colocation ou chacun à sa chambre privée, mais on se partage la cuisine/salle de bains/ douche etc… Les loyers sont tout compris (eau, gaz, électricité, internet etc…). Et ça revient moins cher que de louer un vrai appartement. À part sa chambre, on a pas besoin de faire le ménage des pièces communes. C’est géré par un agent d’entretien.
→ J’ai choisi cela pour ne pas être complètement seule et pouvoir communiquer un peu avec des gens quand même. Et aussi pour les prix attractifs.
En plus de ça, les sharehouse offrent d’autres bénéfices comme des réductions de loyer. Par exemple chez Oakhouse, en s’inscrivant en tant que «Oak worker » on peut faire du travail bénévole pour Oakhouse et recevoir des points Oak que l’on peut utiliser pour payer son loyer. C’est pareil avec l’affiliation. SI quelqu’un prend un contrat avec notre lien d’affiliation, on gagne des points. Et si on continue de le faire, sans vivre au Japon, on peut aussi échanger ses points en yens et les mettre en banque (1 point = 1 yen).
La bouffe :
Concernant la nourriture, même si on peut manger pas cher au restaurant. Il vaut quand même mieux cuisiner car le budget peut vite monter si c’est trop régulier. Pareil pour les konbinis (épicerie/impression/achat billet etc… « convenience store »), bien que pratique ils sont plus chers que les supermarchés ! Le seul moment où ça peut être intéressant c’est après 20h pour acheter son repas du soir (les prix baissent pour se débarrasser des invendus qui vont bientôt périmés).
Donc il reste les supermarchés, comme en France on a des enseignes plus ou moins chères. Je vais à « OK shop » pour faire mes courses car j’ai vu que c’était moins cher et je trouve plus de choses. Sinon à 2 pas de chez moi il y a Life, mais c’est plus petit et je trouve moins ce que je veux.
Il faut aussi consommer local et éviter d’acheter du bon fromage de France ou des trucs bien de chez nous. Les fruits aussi ça peut monter vite car il est difficile d’en cultiver au Japon.
Les transports :
Pour se déplacer à Tokyo c’est très facile, il n’y a pas vraiment besoin d’avoir une voiture. Cependant, les transports sont assez chers. Surtout le train et l’avion. Il vaut mieux privilégier le bus, mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple à utiliser.
Pour faire des économies j’essaie de marcher le plus souvent possible, ça prend plus de temps mais j’y obtiens deux avantages non négociables : je fais de l’exercice et j’économise mon précieux argent ! Je regarde aussi pour louer un vélo pour visiter certains quartiers.
→ Je recommande aussi de prendre une carte Pasmo ou Suica, pour acheter ses billets (ou payer au konbini). Ce sont des cartes prépayées qui font gagner un temps fou dans le métro et autre !

Loisirs :
Même si je suis à Tokyo et que c’est une grosse ville, il y a des choses gratuites à faire. Par exemple, visiter les temples et sanctuaires. On peut faire des offrandes ou acheter des porte-bonheurs/ faire un vœu etc (payants), mais on y est pas obligé. On peut très bien y aller, saluer les divinités sans pour autant faire un vœu (mais le don que l’on fait, on choisit le montant).
On peut aussi visiter de beaux parcs sans débourser un centime, mais attention, certains sont payants (100-500yen environ). Pareil pour les musées, il y en a des gratuits et payants. Certains sont gratuits mais les dégustations (ex : sake) sont payantes. Et certains musées peuvent demander 1000 yens à l’entrée comme 100-500 yens. Donc il faut bien regarder les prix.
Pour le reste des activités, ça dépend. Si c’est très touristique ou particulier, ça peut monter jusqu’à 5000 yen (environ 32€).
Le Japon n’est pas un pays « pas cher », donc il vaut mieux avoir un certain budget pour y aller. Ou connaître les bons coins / astuces. Et il y en a mais il faut savoir lire le japonais, bien souvent.
Conclusion :
Pavé César ! Bon voilà, je pense que j’ai pas mal résumé ce premier mois. Écrire cet article me conforte dans mon idée de faire des « journaux de bords » plutôt que pleins de petits articles. Je vais continuer la série des cimetières et temples/sanctuaires mais pour les autres types de visites, j’en parlerai brièvement. En tout cas j’espère que ça vous aura plu !
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Merci beaucoup d’avoir tout lu, en espérant vous revoir très vite !
Bisous.